Sacrifice de soi, sacrifice de l’autre : la force de la dette

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2020

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Camille Tarot, « Sacrifice de soi, sacrifice de l’autre : la force de la dette », Revue du MAUSS, ID : 10670/1.yg5waq


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On discute toujours de l’origine du sacrifice et en particulier de savoir si le sacrifice de l’autre précède le sacrifice de soi. L’article veut montrer que le sacrifice mésoaméricain ne déroge pas à l’hypothèse durkheimienne et girardienne de l’origine sociale des pratiques et des croyances religieuses, que donc l’hétérosacrifice précède l’autosacrifice et qu’il n’y a pas de dette si elle n’est précédée par le don venu des autres ou de la collectivité, condition nécessaire mais non suffisante. Ce que confirment, indirectement, les formes contemporaines radicalisées de recours au sacrifice de soi et des autres, par exemple dans le djihadisme.

The origin of the sacrifice is still being discussed, and in particular the origin of whether the sacrifice of the other comes before self-sacrifice. The article wants to show that the Mesoamerican sacrifice does not derogate from the durkheimian and girardian hypothesis of the social origin of practices and religious, beliefs; therefore, that heterosacrifice precedes self-sacrifice and that there is no debt if it is not preceded by a gift from the others or from the community, a necessary but not sufficient condition. What confirm, indirectly, the radicalized contemporary forms of self-sacrifice and sacrifice of others, for example, in jihadism.

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