Veuves joyeuses ou honteuses ? Sexualité ou a-sexualité après 60 ans suite à la perte du conjoint

Fiche du document

Date

2011

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Cécile Plaud et al., « Veuves joyeuses ou honteuses ? Sexualité ou a-sexualité après 60 ans suite à la perte du conjoint », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.ygofcq


Métriques


Partage / Export

Résumé En

À l’appui d’une analyse de la sexualité des veuves de plus de 60 ans, cet article se propose de questionner les normes sociales et sexuelles imposées à ce groupe dominé par le genre et par l’âge. Si l’on s’en tient au contexte de leur éducation, notamment sexuelle, et aux représentations qui en découlent, ne plus avoir de mari engendrerait une disparition des relations sexuelles pour les veuves de plus de 60 ans. Qu’en est-il réellement ? Le veuvage au féminin rime-t-il avec « a-sexualité » ? Les entretiens en profondeur de notre recherche permettent d’avancer deux enseignements principaux. En premier lieu, les veuves âgées acceptent de parler de leur sexualité. En second lieu, le veuvage après 60 ans peut rimer dans certains cas avec désir sexuel et recherche de nouveaux partenaires sexuels. Les représentations et comportements évoluent laissant augurer d’une atténuation des différences dans les rapports sociaux de sexe.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en