L’épave de la Jeanne-Élisabeth, 1755 (Villeneuve-lès-Maguelone, Hérault). 2008-2016, bilan de huit campagnes de fouilles

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2017

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Marine Jaouen et al., « L’épave de la Jeanne-Élisabeth, 1755 (Villeneuve-lès-Maguelone, Hérault). 2008-2016, bilan de huit campagnes de fouilles », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/archaeonautica.457


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The wreck of the Jeanne-Elisabeth, 1755 (Villeneuve-lès-Maguelone, Hérault). 2008-2016, an overview of eight excavation campaigns.The Jeanne-Elisabeth is a Swedish merchantman that was lost during a storm on 14 November 1755, very close to the Languedoc-Roussillon coast in the French Mediterranean. On board the ship were ten Swedish sailors and eleven passengers of different nationalities, including two Frenchmen, whose bodies were found the next morning on the shore. This vessel of 200 tons and 25-metres length, probably snow-rigged, sailing from Cadiz to Marseille, carried 24,360 silver Spanish piasters minted in Mexico and Peru. A secondary cargo consisted of high added-value goods such as dyestuffs. The looting of this site in 2007 led to a Customs investigation and, the following year, to an archaeological evaluation by the DRASSM. The exceptional nature of the preserved remains and archaeological material has made the Jeanne-Elisabeth a reference site in terms of 18th century naval architecture and material culture.

La Jeanne-Élisabeth est un navire de commerce suédois perdu lors d’une tempête le 14 novembre 1755 sur les côtes du Languedoc-Roussillon (Méditerranée française) à quelques encablures de la plage. À son bord, le navire compte dix marins suédois et onze passagers de différentes nationalités dont deux Français dont les corps seront retrouvés le lendemain sur le rivage. Ce brick de 200 tonneaux et 25 m de long, probablement gréé en senau, transporte entre Cadix et Marseille 24 360 piastres d’argent espagnoles frappées au Mexique et au Pérou. Une cargaison secondaire se compose de marchandises à forte valeur ajoutée comme des produits tinctoriaux. Le pillage de ce site en 2007 conduit à une enquête douanière et l’année suivante à son expertise archéologique par le Drassm. Le caractère exceptionnel des vestiges et des mobiliers conservés font de la Jeanne-Élisabeth un site de référence en matière d’architecture navale et de culture matérielle du XVIIIe siècle.

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