Souvenirs des cours d'arts ménagers pour jeunes filles dans les années 30-40 et de l'économie familiale par une femme de minotier à la Mure-Argens (04)

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29 mai 2012

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Mémoires orales des industries du bord de l'eau des pays Asses, Verdon, Vaïre et Var (04)

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Corinne Cassé et al., « Souvenirs des cours d'arts ménagers pour jeunes filles dans les années 30-40 et de l'économie familiale par une femme de minotier à la Mure-Argens (04) », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.yj4xv9


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L’informatrice, née en 1920, est fille de plombiers de Saint-André-les-Alpes. Elle témoigne de son apprentissage au cours des arts ménagers dans les années 40 (utilisation de détergents naturels et apprentissage des arts culinaires). Elle évoque la qualité de vie autrefois du temps de sa jeunesse, le relationnel communautaire plus riche, le souvenir du « secours mutuel ». Elle décrit la profession de ses grands-parents et parents (quincailliers, ferblantiers et plombiers), puis donne quelques explications sur sa vie quotidienne dans la minoterie une fois mariée (économie ménagère, élevage de cochons, aménagement des logements). Elle se souvient des détails sur l'abattage du cochon, la préparation et la consommation de ses viandes (conserves, caillettes, jambons, recettes), et sur les terrains cultivés autour de la maison (haricots, lentilles). - 16:52 La discussion se poursuit sur les draperies et les marchandes de vêtements, les couturières de Saint-André autrefois. L'informatrice décrit la découpe des draps de lit pour leur remise à neuf et se souvient des grandes lessives en plein air. L'informatrice donne rapidement des explications sur l'activité de la minoterie pendant la guerre (les « acquis », la fabrication du pain pour le maquis). Elle évoque avec déplaisir sa surveillance du moulin pendant l’absence des meuniers. - 29:31 La discussion revient sur ses préparations culinaires et l'utilisation des rôtis de porc salés. Quelques détails des saisons du moulin sont donnés, puis certains aspects de sa vie de femme et de mère, ou de ses relations avec ses parents. L'informatrice explique que la vente au détail à la minoterie était interdite (pas d’acquis), mais que l'échange de farine avec d’autres produits s'est fait pendant la guerre. En fin d'entretien, l'informatrice évoque l’ambiance familiale et la cohabitation avec ses beaux-parents dans la minoterie.

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