De la transparence à l'émergence de la réflexivité éristique dans La Dispute de Marivaux

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2018

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transparence Marivaux


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Julien Rault, « De la transparence à l'émergence de la réflexivité éristique dans La Dispute de Marivaux », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.yjamw8


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Résumé Fr

« Ah ! si vous ne me prenez pas au mot… » Marivaux, La Dispute, sc. 7 La propension de Marivaux à user de reprises, ou à jouer sur l'écho, d'une réplique à l'autre, est notoire 1. Si la réflexivité, par la modalisation autonymique notamment, sert le dynamisme d'une écriture procédant par rebond, c'est aussi et surtout une façon d'importer une dimension agonique 2 : faire retour sur le mot de l'autre, introduire la non-coïncidence, n'est jamais événement anodin et induit volontiers la polémique. La Dispute a pour objet principal une expérience-voire une « fête noire » selon l'interprétation de Patrice Chéreau 3-, qui doit éprouver 1 Phénomène mis en évidence notamment dans l'ouvrage fondateur de Frédéric Deloffre (Une préciosité nouvelle : Marivaux et le marivaudage, 2 e éd., Paris, Armand Colin, 1971, p. 197-206 et 245-248), à partir de trois effets majeurs : effet de progression unilatérale (reprise par l'interlocuteur qui a l'initiative), effet d'arrêt ou de déviation unilatérale (reprise pour faire dévier le propos de l'interlocuteur), effet de progression bilatéral (les deux interlocuteurs reprennent le mot de réplique en réplique) (p. 203).

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