La décharge de Médiouna : la quête du reste ultime (Casablanca)

Fiche du document

Date

2017

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Citer ce document

Bénédicte Florin et al., « La décharge de Médiouna : la quête du reste ultime (Casablanca) », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.yjzxey


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Depuis 1986, la décharge principale du Grand Casablanca se situe dans la commune de Médiouna, à une vingtaine de kilomètres au sud de la capitale économique du Maroc. Dans cette décharge de 70 hectares, 3 500 tonnes de déchets domestiques sont apportées quotidiennement et déversées sur un monticule qui atteint aujourd'hui près de 50 mètres de hauteur. Entourée d'un mur en béton armé, la décharge est théoriquement inaccessible pour toute personne extérieure au site et, pourtant, 600 récupérateurs s'y relaient jour et nuit et près de 5 000 personnes vivent directement et indirectement de la décharge. À l'intérieur et à l'extérieur de la décharge, l'activité est intense, comme en témoigne l'incessant va-et-vient de véhicules : camions-bennes des sociétés de collecte, camions et pickup des grossistes, charrettes à âne remplies de déchets verts, sans oublier les récupérateurs qui entrent et sortent à pied par les brèches du mur qu'ils ont eux-mêmes ouvertes… À Médiouna, les récupérateurs de matériaux recyclables travaillent et vivent à la marge de la marge même si leur travail participe au secteur formel de la valorisation des déchets.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en