Les intellectuels français face aux répressions soviétiques dans les démocraties populaires : du schisme titiste au procès Kostov (1948-1950) : perceptions et réactions d’une élite face au totalitarisme stalinien

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juin 2005

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Frédéric Sallée, « Les intellectuels français face aux répressions soviétiques dans les démocraties populaires : du schisme titiste au procès Kostov (1948-1950) : perceptions et réactions d’une élite face au totalitarisme stalinien », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.ykjrnf


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Opprimées pour certains, inquiétantes pour d’autres, les démocraties populaires, nées de la Guerre froide, restent emprises d’une marque de fabrique stalinienne en cette fin d’années quarante. Délaissant les paradigmes classiques d’un clivage politique français articulé entre droite et gauche, les intellectuels se sont appropriés le débat sur la stalinisation de l’Europe de l’Est à la suite du schisme yougoslave de juin 1948, jusqu’aux lendemains du procès Kostov en 1950. Signe d’une passion propre au clerc, leur engagement fut total. Pas un milieu, pas une force intellectuelle ne resta en marge d’un débat tantôt tourné vers Belgrade, tantôt centré sur Budapest. De Lefort à Mounier, en passant par deux figures centrales du paysage intellectuel français que furent Aron et Sartre, les penseurs et journalistes ne restèrent pas indifférents à un monde étrange, troublé par un rideau de fer ne laissant poindre que peu de lumière entre ses mailles. L’arrivée de François Fejtö, nouvel intellectuel de référence sur les questions relatives à l’Europe de l’Est, à l’automne 1949, remodela et réorganisa l’intelligentsia française. Le PCF, force majeure bénéficiaire d’un effet Stalingrad omniprésent, bien que véhiculant une image des plus pacifistes, ne peut plus rester muet aux événements hongrois ou bulgares. C’est dans cet enchevêtrement de pensées intellectuelles que les notions de réseau et de génération prirent tous leur sens, permettant de cerner une France pensante en constante évolution depuis l’événement fondateur que fut pour elle l’Affaire Dreyfus.

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