Beyrouth à rebours du 13 avril 1980 : laps de temps et bribes d’espaces

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2017

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Anna Madoeuf, « Beyrouth à rebours du 13 avril 1980 : laps de temps et bribes d’espaces », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.yma7eu


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Un Parfum de paradis est, curieusement, le titre de la traduction en français du roman d’Elias Khoury, Al-wujûh al-baydâ’ (Les visages blancs), paru en 1981 à Beyrouth aux éditions Dar Ibn Rouchd. Ce roman, amorcé par une abrupte proclamation : « ceci n’est pas une histoire », et achevé sur une énigme : « Dieu seul sait », est un livre noir, funeste. Pour évoquer l’indicible, la littérature romanesque peut se permettre de radicaliser la subjectivité de l’appréhension, en leurs données et composantes, du temps et de l’espace, elle peut aussi s’affranchir de nombre de consignes formelles du récit. Le texte de Khoury se trame depuis un fait divers (fictif) : durant la guerre civile libanaise, au cours de la matinée du 13 avril 1980, à Beyrouth Ouest, au rond-point de l’Unesco, est découvert le corps brutalisé d’un homme assassiné trois jours auparavant. Le fait est relayé par la presse en ces termes : « crime abominable dans le quartier de l’Unesco ». La dépouille est celle de Khalil Ahmed Jâber, né en 1928, habitant le quartier de Mazraa, employé au ministère des PTT, lequel avait, trois semaines auparavant, quitté son logis afin de se rendre à son travail, et n’était plus revenu chez lui depuis lors. Autour de ce personnage et de ce drame, de ces deux disparitions successives, d’autres maussades protagonistes et d’autres amères histoires vont prendre place dans le manège grinçant d'un récit où sont conjugués les espaces beyrouthins et les temps de la guerre.

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