Deux séries de « rencontres » autour du Plutarque humaniste

Résumé Fr

Des acceptions du mot rencontre à la Renaissance, cet article en privilégie deux : l’une est militaire et concerne les res, l’autre linguistique et a donc plutôt partie liée avec les verba. Par recours aux dictionnaires d’époque en langues vernaculaires – français, espagnol, italien, anglais –, puis aux traductions comparées d’un corpus comme celui de Plutarque dans ces mêmes langues au temps de l’humanisme, il met en évidence à la fois la précision du français, et la propension d’une version comme celle d’Amyot à insister, par le biais du terme phare, sur le caractère fortuit des situations comme des paroles. Il montre comment les Vies des hommes illustres et les Œuvres morales et meslées ont pu ainsi nourrir les Essais de Montaigne, qu’il s’agisse de la manière dont ils présentent la chose militaire ou de leur relation à l’événement intellectuel et scriptural.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en