2010
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Sofia Papastamkou, « De la crise au Liban au mémorandum du 17 septembre 1958 : la politique étrangère de la France entre deux Républiques et une guerre », HAL-SHS : histoire, ID : 10.3917/mate.099.0076
Après 1956, l'intervention franco-britannique à Suez et l'escalade de la guerre d'indépendance algérienne imposèrent à la France une attitude de discrétion totale face aux affaires du Moyen-Orient. La crise qui se déroula au Liban en 1958 fut le premier évènement d'envergure à l'obliger à s'en départir, non seulement en raison de l'importance des positions culturelles de la France dans ce pays, mais aussi à cause de la dimension internationale de cette crise. Sa gestion par le gouvernement de Gaulle permet d'apercevoir les enjeux de la politique de la France face au monde arabe et des rapports anglo-franco-américains dans une perspective dominée par l'urgence engendrée par la crise du 13 mai. Durant cette courte période de transition, les orientations diplomatiques de la Quatrième République sont bien présentes et celles de la Cinquième se profilent tout aussi clairement. Sous l'impulsion de De Gaulle, la diplomatie retrouve cohérence et est mobilisée dans la quête d'une solution au problème algérien préservant les intérêts français au Maghreb, voire en Afrique.