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1924
- handle: 10670/1.yqhhye
Mots-clés
Martin (Étienne) affaire Bernain de Ravisi affaire Pages et Mignard vapeurs d’iode parallélisme grammatique Reiss (Rodolphe Archibald) alcoolisme chronique lettres anonymes affaire du lieutenant Martin tranches homothétiques tabès tremblement névropathique goitre exophtalmique affaire de Tulle écartement des mots faux par grattage analyses graphométriques faux par lavage Bertillon (Edmond) faux par imitation libre Krstitch (Milorad) faux par déguisement billet à ordre mensurations graphométriques Dreyfus (Alfred) faux par main guidée fautes orthographiques libéralités testamentaires faux par imitation servile affaire Clet empreintes digitales épilepsie Humbert (Thérèse) crêtes papillaires noir de pétrole affaire Lafontaine-Longère faux livret militaire Frazer (Persifor) type calligraphique neurasthénie forgerie faux par surcharge gladiolage Lacassagne (Alexandre) grain du papier maire de Tencin laboratoires de police technique scripteur écartement des lettres interruptions du trait limitante verbale rapport des valeurs angulaires affaire Angèle Laval alcoolisme aigu particularités identificatrices écriture paralysie agitante variations des hauteurs minusculaires faux par décalque Locard (Edmond) malfaiteurs codicilleSujets proches
Autographs, Spurious Delitos de falsificación Falsedades (Derecho penal) Falsificación Falsification Faux en écriture Faux (droit pénal) Usage de faux Altération frauduleuse Faux documentairesCiter ce document
Krstitch (Milorad), « Expertise de documents écrits (1924) », Criminocorpus : sources pour l'histoire de la justice, des crimes et des peines, ID : 10670/1.yqhhye
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Résumé
Dans cette thèse de doctorat soutenue à la Faculté de Médecine de Lyon, Milorad Krstitch s’intéresse aux enjeux relatifs aux faux documents. Après avoir brièvement rappelé l’importance de certains travaux dans le domaine de la graphologie (dont ceux du chef du service parisien de l’Identité judiciaire Alphonse Bertillon qui aboutiront à des « erreurs graves » dans l’affaire Dreyfus), l’auteur se penche sur une approche de l’identification des écritures qu’il présente comme plus « technique et rationnelle » : celle qu’Edmond Locard développe dans son laboratoire de police de Lyon depuis le début des années 1910. La méthode graphométrique promue par Locard (reposant surtout la mesure et l’analyse des dimensions des lettres) est ici présentée et expliquée pour souligner combien elle peut s’avérer utile pour déjouer deux type de faux : par déguisement (déformation volontaire par un individu de son écriture sans chercher à imiter celle d’un autre) et par imitation (imitation par un individu du graphisme d’un autre). Plusieurs affaires datant des années 1910-1920 (et les expertises graphiques auxquelles celles-ci ont donné lieu de la part d’Edmond Locard) sont évoquées en fin de texte.