Les traductions latines anciennes de Jean Chrysostome : motifs et paradoxes

Fiche du document

Date

2008

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Guillaume Bady, « Les traductions latines anciennes de Jean Chrysostome : motifs et paradoxes », Publications de l'École Française de Rome (documents), ID : 10670/1.yqj7pb


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

La réception de Chrysostome en Occident est sujette à plus d’un paradoxe. Un aperçu des collections appartenant au corpus du Chrysostomus Latinus montre l’inauthenticité et l’aspect disparate d’une bonne partie des textes, et l’examen de la structuration d’une collection très répandue comme celle des «38 homélies» ne donne que des résultats limités. Ce caractère reflète les limites de la diffusion de l’oeuvre chrysostomienne en Occident, dont la réception tourne largement autour de l’événement majeur que fut sa mort, objet de scandale en même temps que de publicité pour son nom. Les traductions trahissent dès lors un contexte politique et théologique très divers ; Chrysostome est utilisé dans des débats qui souvent lui sont étrangers, comme la question pélagienne. Mais les motifs de son succès restent avant tout littéraires : l’éloquence réputée des textes, authentiques ou non, a dû être le premier critère de choix, avant que le seul nom de Chrysostome ne justifie les associations les plus variées.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en