Négocier la pluralité scolaire, négocier l’altérité : expériences éducatives et projets scolaires au sein du Grand Lycée Franco-Libanais et du Lycée Alphonse de Lamartine (Liban)

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12 juillet 2021

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Akhésa Moummi, « Négocier la pluralité scolaire, négocier l’altérité : expériences éducatives et projets scolaires au sein du Grand Lycée Franco-Libanais et du Lycée Alphonse de Lamartine (Liban) », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.yqm29a


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Cette communication se propose d’explorer la façon dont l’idée de pluralité éducative se formule au sein de deux établissements scolaires franco-libanais : le Grand Lycée Franco-Libanais (GLFL) et le Lycée Alphonse de Lamartine (LADL). Établissements français au Liban, conventionnés le ministère de l'Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports français, via par l’Agence de l’Enseignement Français à l’Étranger et qui scolarisent majoritairement des libanais, ils apparaissent comme un laboratoire exceptionnel de questionnement du rapport à la pluralité et à l’altérité dans l’éducation, par l’étude de leurs conséquences pédagogiques et quotidiennes ; et cela d’autant plus que le public scolaire de ses établissements est assez distinct : plutôt chrétien et aisé au sein du GLFL, plutôt mixte, issu de tout le Nord-Liban au LADL.Ce sont d’abord les tensions internes à ces deux établissements, entre le projet scolaire défendu et les réactions de la population scolaire qui seront interrogées. Ces deux établissements sont ici envisagés comme des observatoires de la construction d’un espace laïque dans un monde confessionnel. La présence de plusieurs confessions (ce qui, au Liban, revêt un sens citoyen et politique propre), de différentes classes sociales et d’une mixité de genre au sein d’un même espace scolaire interroge la réalisation concrète du projet revendiqué par ces deux établissements. Or, la formulation même de ce projet conduit à faire émerger un nouvel enjeu au sein de ces deux communautés scolaires : la gestion du passé missionnaire et (néo)-colonial de l’association qui les encadre, la Mission Laïque Française (MLF). L’étude de la complexité de ce système éducatif nous invite donc à repenser tant les rapports entre acteurs de ces deux communautés scolaires que le projet éducatif porté par ces établissements. Je tenterai d’éclairer cette réalité grâce à trois enquêtes complémentaires : une enquête (par entretiens et questionnaires qualitatifs) menée au sein du GLFL en septembre et octobre 2018 ; une enquête à distance (par entretien) auprès des personnels du LADL menés en mars et avril 2021 ; et par une plongée dans les archives de la Mission Laïque Française.

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