Savoirs et savoir-faire de l’architecte : quels enseignements du machizukuri pour la fabrique démocratique de la ville ?

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28 novembre 2014

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Armelle Le Mouëllic, « Savoirs et savoir-faire de l’architecte : quels enseignements du machizukuri pour la fabrique démocratique de la ville ? », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.yv5toj


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Résumé Fr

La municipalité de Tokyo se prépare à un tremblement de terre majeur dans les trente prochaines années. Afin de faciliter au mieux la reconstruction, les autorités de l’arrondissement de Shinjuku ont demandé l’expertise du laboratoire du Professeur Shigeru Satoh au sein du département d’architecture de l’université de Waseda (Tokyo) afin d’organiser des exercices de simulation avec des associations d’habitants (chônaikai), acteur historique de la vie de quartier au Japon. Ainsi l’organisation urbaine japonaise est plus proche d’un système anglo-saxon valorisant la communauté comme lieu de discussion et de prise de décision. Ces exercices de simulation, qui reprennent le processus défini par les professeurs Itsuki Nakabayashi, Shin Aiba et Taro Ichiko, ne servent pas seulement à penser et à organiser la reconstruction mais aussi, avant tout de bâtir une image partagée de la ville par ses associations d’habitants et les autorités locales. La communication consistera donc dans une présentation de ce processus auquel j’ai participé pendant deux années dans les quartiers résidentiels de l’arrondissement de Shinjuku. On s’attachera particulièrement à présenter les outils, notamment de représentation (maquettes, dessins et jeux de rôles), développés par les architectes et permettant la participation des habitants. On analysera, ainsi, les parti pris techniques et esthétiques de ces outils. Ces outils, développés avec la compétence des architectes, permettent dans un premier temps de transcrire la connaissance des quartiers accumulée par les chônaikai. En outre, la légitimité de ces associations d’habitants permet d’infléchir ou d’enrichir les décisions prises par la municipalité. Cette étude de cas illustre, à notre avis, parfaitement le rôle crucial des architectes qui par leur bonne maitrise et connaissance des outils de représentations peuvent apporter des compétences innovantes et créatrices au service de la fabrique démocratique de la ville, et ce ,notamment, à l’échelle de la communauté. Enfin, nous insisterons sur le rôle que peut jouer cette collaboration inédite entre associations d’habitants et universités dans la pensée de leur territoire.

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