Printemps arabes de 2011 : un mai 68 arabe ?

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4 mai 2018

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Mathilde Rouxel, « Printemps arabes de 2011 : un mai 68 arabe ? », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.yx7bim


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Résumé Fr

L’année 1968 fut celle d’un embrasement général des jeunesses du monde entier. Sans cohérence réelle, les mouvements qui éclatent en Allemagne, en Pologne, à Prague, au Japon, à Paris ou ailleurs se font écho sans se ressembler : comme l’écrit Gianni Morelli en introduction de son ouvrage sur 1968, « cette date (…) devint une métaphore d’idéalisme, d’ingénuité, d’engagement, d’utopie, de libération, d’illusion, de tous les possibles et de confiance en l’avenir »[1]. Année insurrectionnelle, 2011 en fut une également : partie de Tunisie, la vague de ce qui fut baptisé les « Printemps arabes » en hommage au « Printemps de Prague » de 1968 inspira d’autres luttes à l’international, du mouvement des Indignados en Espagne à Occupy Wall Street aux États-Unis. « Comme toutes les révolutions », écrivait François Pouillon, « la révolution tunisienne appelle naturellement à la comparaison : cela tient tout simplement au fait que, événement par essence inattendu et marqué par l’aléatoire et l’accidentel, il faut bien, pour se rassurer, se raccrocher à des précédents »[2] ; c’est ainsi que nous nous proposons de mettre à l’épreuve la pertinence d’une comparaison entre les mouvements internationaux de Mai 1968 et les soulèvements arabes de 2011, précurseurs d’une série d’insurrection à travers le monde.

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