Une explicitation du concept de métropolisation organisée par une hybridation des savoirs depuis la géographie spontanée vers la géographie raisonnée
Fiche du document
8 mars 2022
- handle: 10670/1.yygtoy
- hal: hal-04208169
- doi: 10.26147/geode.act.j575-w973
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.26147/geode.act.j575-w973
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Mots-clés
hybridation Actors spontaneous geography reasoned geography hybridization Acteurs géographie spontanée géographie raisonnée explicitation hybridation Actors spontaneous geography reasoned geography explicitation hybridization Acteurs géographie spontanée géographie raisonnée explicitationCiter ce document
Cédric Naudet, « Une explicitation du concept de métropolisation organisée par une hybridation des savoirs depuis la géographie spontanée vers la géographie raisonnée », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10.26147/geode.act.j575-w973
Métriques
Partage / Export
Résumé
Le concept de métropolisation, très présent dans les curricula récents, nécessite un niveau d'abstraction élevé-une « géographie raisonnée » (Retaillé, 1997)-que les élèves du secondaire ont souvent des difficultés à atteindre. S'appuyer sur les savoirs d'expérience, issus de représentations ou de pratiques spatiales-la « géographie spontanée » (ibid.)-permet d'organiser une hybridation de savoirs, levier d'explicitation. Cet article présente une démarche de « géographie expérientielle » (Leininger-Frézal, 2019) avec une posture de praticien chercheur. L'hypothèse principale est que cette démarche offre des conditions d'une interaction entre ces savoirs. La séquence débute par une immersion : les élèves interviewent des acteurs vivant le contexte produit par la métropolisation, dans un quartier au coeur du processus puis aux marges de la métropole. Ce matériau est retravaillé en classe, à l'aide de tableaux et de cartes conceptuelles, afin de mettre en évidence les différentes spatialités et les attributs du concept. L'institutionnalisation des savoirs s'organise par le biais des multiples interactions au sein de la classe (élèves ; professeur-élèves) et débouchent sur des combinaisons de savoirs, jalons d'une implémentation sur le long terme.