El socratismo en Quevedo

Résumé En

La pensée philosophique de Quevedo s’inspire essentiellement de la philosophie ancienne. Comme la plupart des humanistes chrétiens, Quevedo manifeste une profonde admiration pour les philosophes païens qui, avec la seule lumière de la raison, arrivent aux vérités proclamées plus tard par le christianisme. Socrate, est l’un des premiers philosophes à se détourner de la nature, pour centrer sa réflexion sur l’homme et les questions fondamentales de la vie humaine. Pour lui, la réflexion philosophique commence par la connaissance de soi. De là, naît tout un courant de pensée qui cherche le perfectionnement moral à partir de la connaissance de soi, appelé « socratisme chrétien ». Quevedo partage avec Socrate l’idéal de la perfection de soi qui commence par la connaissance de la nature humaine et de ce qui lui convient. Il affirme, comme le philosophe grec, que le mal dérive de l’ignorance, en insistant à maintes reprises sur le fait qu’ignorer notre condition et notre destinée nous conduit à l’échec et à l’infortune. Les œuvres dans lesquelles on trouve des traces importantes de cette tradition socratique sont les Migajas Sentenciosas et La cuna y la sepultura

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