A Play of Lights and Shadows: Saints Tombs, Patrimonialization Processes and Contemporary Sainthood from a Chinese Perspective (Gansu, 1968-2018) Les jeux de l’ombre et de la lumière : ce que nous disent des tombeaux de saints musulmans sur une forme contemporaine de sainteté (Chine, Gansu, 1968-2018) En Fr

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1 décembre 2019

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Hille Marie-Paule, « Les jeux de l’ombre et de la lumière : ce que nous disent des tombeaux de saints musulmans sur une forme contemporaine de sainteté (Chine, Gansu, 1968-2018) », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/remmm.13551


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Résumé En Fr

Since 2010, in a context of economic and urban transformation, the Xidaotang, a Sino-Muslim community, has been engaging in a process of patrimonialization of its religiousspaces. Under these circumstances, what is the place of the Muslim saints’ tombs? Theseare indeed a core-element of religious life: each year, thousands of pilgrims flock to visitthem prior to the whole community’s gathering meant to celebrate the anniversary of oneof the dead saints. The analysis of the sanctuarization process, launched in the early 1980s,intensified by a process of patrimonialization in the early 2010s, highlights that at playare political loyalties involving opportunities, constraints, and consensus. How does thiscommunity, taken as a model by the political actors and not formally recognized as Sufi,manage to maintain the tombs, and the cult of the Saints, at the core of its ritual system?

Depuis le début des années 2010, sur fond de mutation économique et urbaine, unecommunauté musulmane chinoise, le Xidaotang, s’est engagée dans un processus depatrimonialisation de ses espaces religieux. Face à ces changements profonds, la placeaccordée aux tombeaux devient un enjeu central. Chaque année, ils attirent des milliersde pèlerins qui célèbrent ensuite de façon collective les fêtes commémoratives dansles différents lieux du complexe religieux. L’analyse d’un processus de sanctuarisationcommencé au début des années 1980, redoublé d’une volonté de patrimonialisation depuisles années 2010, indique tout un jeu de loyautés politiques impliquant des opportunités,des contraintes et des consensus. Comment cette communauté, érigée en modèle par lesacteurs politiques et non reconnue officiellement comme soufie, parvient‑elle à maintenirles tombeaux, et le culte des saints, au coeur de son dispositif rituel ?

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