The experience of collective life by the inhabitants of a “beguinage” for elderly people. Plural motivations, ambivalent projections and variable geometry relationships L’expérience de la vie collective par les habitants d’un « béguinage » pour personnes âgées. Motivations plurielles, projections ambivalentes et relations à géométrie variable En Fr

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21 mars 2023

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Hugo Bertillot et al., « L’expérience de la vie collective par les habitants d’un « béguinage » pour personnes âgées. Motivations plurielles, projections ambivalentes et relations à géométrie variable », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.3917/vsoc.224.0049


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Résumé En Fr

The fields of aging and disability are currently marked by the development of housing that is more adapted, more opened and more supportive. If the presence of a shared life between inhabitants is a central element of the projects that benefit from public funding, a debate is emerging today on the implicit nature of this categorization of “inclusive housing”. To what extent is the desire to share one’s habitat a motivation? How and with what consequences is a collective life likely to emerge? Based on a case study centred on the experience of the inhabitants of a “beguinage” located in a rural community, this article first describes a plurality of motivations for leaving one’s old home. It then analyses the ambivalence of the projections in terms of collective life. Finally, it reports on the emergence of variable geometry neighborhood relations. In the end, allowing people, whatever their age or disability, to have more choice in terms of housing implies that they are free to live or not with other people and, if necessary, to decide what they share.

Les champs du vieillissement et du handicap sont actuellement marqués par le développement de logements qui se veulent plus adaptés, plus ouverts, plus soutenants. Si la présence d’une vie partagée entre habitants est un élément central des projets qui bénéficient de financements publics, un débat émerge aujourd’hui sur les implicites de cette catégorisation de « l’habitat inclusif ». Dans quelle mesure le souhait de partager son habitat constitue-t-il une motivation ? Comment et avec quelles conséquences une vie collective est-elle susceptible d’émerger ? À partir d’une étude de cas centrée sur l’expérience vécue par les habitants d’un « béguinage » implanté dans une commune rurale, cet article décrit d’abord une pluralité de motivations à quitter son ancien logement. Il analyse ensuite l’ambivalence des projections en matière de vie collective. Enfin, il rend compte de l’émergence de relations de voisinage à géométrie variable. Au final, permettre aux personnes, quel que soit leur âge ou leur handicap, d’avoir plus de choix en matière d’habitat implique qu’elles soient libres d’habiter ou non avec d’autres personnes et le cas échéant de décider de ce qu’elles partagent.

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