Campagnes géographie(s) rurale(s) sciences sociales et agronomiques: Compte-rendu du colloque et de l’excursion, Journées de la Commission de Géographie rurale organisées par Philippe Madeline et Jean-Marc Moriceau, Maison de la Recherche et des Sciences humaines, Université de Caen, 18-21 mai 2010

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2010

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Guillaume Lacquement, « Campagnes géographie(s) rurale(s) sciences sociales et agronomiques: Compte-rendu du colloque et de l’excursion, Journées de la Commission de Géographie rurale organisées par Philippe Madeline et Jean-Marc Moriceau, Maison de la Recherche et des Sciences humaines, Université de Caen, 18-21 mai 2010 », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.z1tc9g


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Les journées se sont ouvertes par l’allocution de Pascal Buléon, le directeur de la Maison de laRecherche de l’Université de Caen, qui a rappelé l’intérêt scientifique de la vocation pluridisciplinairedu pôle rural et la place que la Géographie rurale pouvait occuper au sein de l’Institut. Patrice Caro,directeur de l’UMR « Espaces et Sociétés » a ensuite pris la parole pour évoquer l’ancienneté desétudes rurales ainsi que les principales thématiques traitées par les chercheurs de l’équipe :transformation des espaces périurbains, construction sociale des paysages agraires, dynamiquesdémographiques de la population agricole, intégration commerciale des espaces agricoles du sud-estasiatique, circuits courts de commercialisation et évolutions récentes des marchés agricoles.[...]Avant de rejoindre le pays d’Auge ornais, l’excursion a traversé la plaine de Caen, vasteopenfield construit sur un substrat calcaire couvert de loess où se pose aujourd’hui le problème del’intégration des éoliennes dans le paysage. La commission des sites a fait appel à des paysagistes quiont préconisé la plantation de haies et de bosquets au pied des générateurs, une façon de construire undécor a posteriori pour minimiser l’impact d’implantations qui, visiblement, ont été faites au coup parcoup selon la logique propre des sociétés d’exploitation. La commission s’est semble-t-il privée duregard géographique plus attentif à la structure d’ensemble du paysage et attaché à une échelled’analyse prenant en compte d’autres éléments comme l’organisation générale du relief, la distributionde l’habitat, les flèches de clocher et autres héritages culturels : dans une plaine où les éléments lesplus hauts ne dépassent pas 30 mètres, la disposition la plus heureuse aurait été une séried’alignements perpendiculaires à l’escarpement reprenant la direction des vallées qui entaillent leplateau ou celle de très anciennes routes commerciales. Il demeure que les acteurs de l’éolien onttendance à considérer la plaine comme une sorte de « champ libre » malgré le zonage actuellementconçu par le Conseil Général qui consiste finalement à créer une situation de rente pour les communesou les particuliers qui prennent l’initiative de mettre à disposition du foncier : les zones dedéveloppement éolien ou ZDF facilitent l’obtention de permis de construire et garantissent le bénéficiedes tarifs préférentiels de rachat de l’électricité mais ne s’inscrivent en aucun cas dans une visiond’ensemble et planifiée des localisations.L’accès au pays d’Auge passe par la petite ville de St Pierre-sur-Dive (4000 habitants). Ensituation de contact entre la plaine frumentaire et les plateaux bocagers voués à l’orge et à l’élevage,ce bourg-centre a développé dès le Moyen Age des fonctions de marché agricole auxquelles se sontajoutées un peu plus tard des activités proto-industrielles de travail du bois et de tannerie. Lespremières se sont concentrées [...]

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