Un monument musical à la mémoire des ancêtres esclaves : le maloya (île de la Réunion)

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28 février 2017

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Benjamin Lagarde, « Un monument musical à la mémoire des ancêtres esclaves : le maloya (île de la Réunion) », Conserveries mémorielles, ID : 10670/1.z1w7ot


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Cet article entend montrer comment, au fil de l’histoire réunionnaise et à l’intérieur du champ musical insulaire, s’est autonomisé le maloya. Emanation des couches créoles défavorisées, ce genre musical lié au culte des ancêtres afro-malgaches est parvenu à occuper un espace unique quant aux questions de mémoire et de culture au sein d’une « réunionnité » qu’il influence aujourd’hui de manière inédite : « mis en l’air » conjointement à l’émergence d’un contre-pouvoir politique il a la particularité d’insister sur la permanence d’une situation sociale jugée inique dont les racines sont à trouver dans l’esclavage. Véhicule implicite d’éléments culturels ordinairement tus, le maloya permet de mieux comprendre le vécu d’une partie des Réunionnais et de mieux saisir la façon dont est actualisé un héritage problématique au sein d’une société partagée entre la réhabilitation des origines et l’ancrage dans la modernité occidentale.

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