“Ocean well-being in surfing, a practice of resistance in times of crisis and a lever for the development of sustainable tourism?” "Le bien-être océanique dans le surf, une pratique de résistance en temps de crise et un levier pour le développement d’un tourisme durable ?" En Fr

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5 mai 2022

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Anne-Sophie Sayeux, « "Le bien-être océanique dans le surf, une pratique de résistance en temps de crise et un levier pour le développement d’un tourisme durable ?" », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.z1xo78


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Résumé En Fr

The social and cultural transformations of surfing have been evolving ever since the 1960s, following those of our Western societies. Faced with the crises of the last few years, surfing seems capable of reinventing the relationship to the territory, not as a competitive activity towards others or against oneself, but as what I call a sensitive ocean immersive practice (PSIO).As part of the category of ‘sustainable sports’ (Andrieu, Nobrega, Midol, 2021), the surfing that we are studying offers, even more than in the past, an escape from the various crises that society is currently experiencing. It also allows you to free yourself from the weight of everyday life by attributing to the ocean certain virtues that then give you the possibility of a better life. Surf-related tourism offers seem to follow this trend, and for a little less than ten years we have seen surf-camp or internship offers appearing on the Basque and Landes coasts whose common denominator is well-being, tourist offers that have existed for more than 20 years in other countries (Brazil, Nicaragua, Australia, Bali, United States...).This communication will therefore be structured around 3 parts:1 The three major crises we are currently experiencing2 How surfing can overcome these crises3 Nature as a source of well-being: a lever for the development of sustainable tourism?

Les transformations sociales et culturelles du surf n’ont cessé d'évoluer depuis les années 60, suivant par là-même celles de nos sociétés occidentales. Face aux crises de ces dernières, le surf semble capable de réinventer le rapport au territoire, s'inscrivent alors non comme une activité compétitive envers les autres voire contre soi-même, mais bien comme ce que j’appelle une pratique sensible immersive océanique (PSIO). S’inscrivant dans la catégorie des « sports durables » (Andrieu, Nobrega, Midol, 2021), le surf que nous étudions offre, encore plus que par le passé, une échappatoire aux différentes crises que la société subit actuellement. Il permet aussi de se libérer du poids du quotidien en attribuant à l'océan certaines vertus donnant alors les possibilités d’un mieux-vivre. Les offres touristiques liées au surf semblent bien suivre cette tendance, c’est ainsi que nous voyons apparaitre depuis un peu moins de dix ans sur les côtes basques et landaises des propositions de surf-camp ou de stages dont le dénominateur commun est le bien-être, propositions touristiques qui existent depuis plus de 20 ans dans d’autres pays (Brésil, Nicaragua, Australie, Bali, États-Unis…). Cette communication va donc s'articuler autour de 3 parties :1 Les trois grandes crises que nous vivons actuellement2 La façon dont la pratique du surf peut permettre de traverser ces crises3 La nature comme source de bien-être : un levier pour le développement d’un tourisme durable ?

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