Des imaginaires de l'émancipation par la danse

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2019

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Isabelle Ginot et al., « Des imaginaires de l'émancipation par la danse », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.z3u07v


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Résumé Fr

Projet nouveau, d’une envergure rare, créé par une équipe majoritairement nouvelle au sein du CN D, la première édition d’IMAGINE (d’emblée conçu comme un programme au long cours) incluait dès sa conception un accompagnement par la recherche, et le CN D prenait contact avec le laboratoire de recherche « Danse, geste et corporéité » de Paris-8. L’invitation à la recherche s’inscrivait donc explicitement dans un élan de renouvellement et de création d’activités nouvelles, et venait s’ajouter dès sa naissance à un projet traversé par des multiples enjeux : des propositions d'action ou d'interventions en partie nouvelles sur le contexte local du CN D, où les partenariats dans le champ social s'étaient surtout organisés jusqu'à là avec des structures ciblées (IMP, ESAT, etc.) ; un objectif de réflexion sur la médiation et ses pratiques ainsi que sur les projets en collaboration entre plusieurs structures culturelles. Quelques réunions plus tard, il était convenu que deux chercheuses du laboratoire « Danse, geste et corporéité », de l’université Paris-8 (EA 1572 – MUSIDANSE) accompagneraient le projet : Isabelle Ginot, professeure en danse, praticienne d’éducation somatique, dont un des domaines de recherche est l’usage des somatiques auprès de publics fragilisés, et Violeta Salvatierra, doctorante en danse, danseuse, praticienne d’éducation somatique, dont les domaines de recherche portent également sur danse et pratiques somatiques comme outils de pouvoir d’agir pour des publics fragilisés, l’une et l’autre ayant, à des degrés divers, à la fois une expérience de recherche sur les pratiques avec des publics fragilisés, et une expérience de pratiques avec ces publics. Pour la suite de cette étude, il importera de rappeler que la recherche a été conduite strictement sur la première édition d’IMAGINE (que nous appellerons IMAGINE #1), et que nous n’avons pas cherché à repérer ce qui, dans nos observations, relevait d’une « essence » du projet, ou au contraire des effets de début, des hésitations, ou encore des imprévus. Nombre des questions qui nous ont interpellées durant la recherche faisaient parallèlement l’objet de l’attention des équipes, et dès la deuxième édition, la « partition » a été ajustée, reprise, amendée. Notre enquête ne couvre pas ces nouveaux développements, et ne mentionnera que de façon marginale les évolutions du programme. Toutefois, malgré la délimitation de l’étude à la version « débutante » de ce programme, les questions soulevées par cette première édition nous semblent stimulantes pour tout projet de médiation, et tel est l’enjeu de cette étude : participer à la réflexivité propre au champ de la médiation, et contribuer à la l’évolution des pratiques professionnelles du domaine.

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