Distorted Love: Mapplethorpe, the Neo/Classical Sculptural Black Nude, and Visual Cultures of Transatlantic Enslavement

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2019

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Imaginations : Journal of Cross-Cultural Image Studies ; vol. 10 no. 1 (2019)

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All Rights Reserved ©, 2019LindsayNixon




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Lindsay Nixon, « Distorted Love: Mapplethorpe, the Neo/Classical Sculptural Black Nude, and Visual Cultures of Transatlantic Enslavement », Imaginations: Journal of Cross-Cultural Image Studies / Imaginations: Revue d’études interculturelles de l’image, ID : 10.17742/IMAGE.CR.10.1.10


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Résumé En Fr

In the fall of 2016 and the winter of 2017, the Montreal Museum of Fine Arts exhibited a retrospective of photography by Robert Mapplethorpe (1946-1989) entitled “Focus: Perfection.” Tenets of queer possibility exhibited in the “Sculptural Body” portion of “Focus: Perfection” depicted a white modernity that reproduced the biopolitics of the transatlantic slave trade among contemporary white and Black queer peoples in America—namely, in New York’s queer community—through the reinforcement and circulation of imagery depicting sexualized Black peoples in psychic and physical bondage. With his photographs depicting the body parts of Black men, Mapplethorpe reifies the biopolitics of the transatlantic slave trade in two ways. First, the classical use of marble as sculptural material, or in Mapplethorpe’s case the neoclassical use of photographed skin as sculptural material that references the classical use of marble, adheres to aesthetic principles devised from Western, colonial discourse that sexualize and degrade Black bodies. Secondly, Mapplethorpe reproduces what Michal Hatt has called a “structure of spectatorship. By constructing Black men’s bodies in inherent opposition to whiteness, no matter how idealized, it is a white audience that is presumed as the patron of Mapplethorpe’s sculptural photography of Black men. Given the themes of sadomasochism throughout Mapplethorpe’s photographs of Black men, these images outright reference fantasies of domination from an era transatlantic enslavement in the U.S. With “Focus: Perfection,” the MMFA unwittingly condoned Mapplethorpe’s portrayal of Black men in chattel bondage, available to be owned by Mapplethorpe’s presumed white viewership through intimate knowledge of, and control over, their bodies and sexual lives.

En automne 2016 et en hiver 2017, le Musée des Beaux-Arts de Montréal a présenté une rétrospective de la photographie de Robert Mapplethorpe (1946-1989) intitulée “Focus: Perfection.” Certains principes de la possibilité queer exposés dans la section “Sculptural Body” de “Focus: Perfection” décrivaient une modernité blanche qui reproduisait la biopolitique de la traite transatlantique des esclaves parmi les communautés queer blanche et Noire en Amérique—spécifiquement dans la communauté queer de New York—par le renforcement et la circulation d’une imagerie des Noirs sexualisés dans un asservissement psychique et physique. A travers ses photos représentant les parties du corps d’hommes noirs, Mappelthorpe concrétise les aspects biopolitiques de la traite transatlantique des esclaves de deux manières. En premier lieu, l’utilisation classique du marbre comme matériau sculptural, ou dans le cas de Mapplethorpe l’emploi classique de la peau phographiée comme un matériau sculptural qui fait référence à l’emploi classique du marbre, adhère à des principes esthétiques inspirés d’un discours colonial occidental qui sexualise et avilit les corps Noirs. En second lieu Mapplethorpe reproduit ce que Michael Hatt a appelé une “structure de spectacle.” La construction de corps d’hommes Noirs en opposition inhérente à la couleur blanche, aussi idéalisée qu’elle puisse être, suggère bien que c’est un public blanc qui vient voir la photographie sculpturelle des hommes Noirs de Mapplethorpe. Etant donné les thèmes de sadomasochisme qui se trouvent dans les photographies d’hommes Noirs de Mapplethorpe, ces images font directement référence aux fantaisies de domination d’une ère d’asservissement transatlantique aux Etats-Unis. Avec “Focus:Perfection,” le Musée des Beaux-Arts de Montréal accepte sans le vouloir la représentation par Mapplethorpe d’hommes Noirs comme des biens possédés, qui peuvent être appropriés par le public, selon toute vraisemblance blanc, de Mappelthorpe grâce à la connaissance intime et le contrôle de leurs corps et de leur vie sexuelle.

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