10 juin 2020
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Patrick Hochart, « Babil et babillards chez Jean-Jacques Rousseau », HAL-SHS : littérature, ID : 10.15122/isbn.978-2-406-10565-7.p.0077
Le « babil » chez Rousseau opère dans des registres divers, exception faite de l’acception attendue, le gazouillis de l’infans. Il concerne d’abord une manière de « parler pour ne rien dire » qu’il est d’usage de favoriser inconsidérément chez les enfants, en leur formant un esprit volatil et vain. Mais il s’accomplit dans le double cas où il est de règle d’ouvrir son cœur et de « tout dire », celui de la confession et celui de l’intimité.