Le pouvoir de la grâce : le projet politique d'Hernando de Salazar, confesseur du comte-duc d'Olivares

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2001

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Anne Dubet et al., « Le pouvoir de la grâce : le projet politique d'Hernando de Salazar, confesseur du comte-duc d'Olivares », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.z5r7xq


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Proponemos un estudio del proyecto político que jesuita Fernando de Salazar, confesor del conde duque de Olivares, somete al valido de Felipe IV en 1625, buscando dar cuenta de su ambición reformadora sin que sea necesario enmarcarlo en el paradigma clásico del Estado moderno. El manuscrito estudiado, una síntesis de los proyectos que se discuten en aquel entonces en el entorno de Olivares, promueve un reforzamiento del carácter gracioso de la gracia real - mediatizada por el valido- dinamizando a la vez la negociación con los representantes autorizados de los distintos cuerpos del reino. Salazar comparte las críticas al uso del sistema polisinodial y pretende confiar el gobierno de la monarquía a juntas controladas por fieles del valido, capaces de poner en obra la reforma. En el nuevo paisaje institucional que diseña Salazar, el confesor del valido, así como el del rey, no tiene espacio asignado. Para nosotros, lejos de reducir el poder del confesor del valido aquí, Salazar se niega a imponerle límites

Nous proposons une étude du projet politique soumis au comte-duc d'Olivares par son confesseur, le jésuite Hernando de Salazar, en 1625, qui donne la mesure de sa portée réformatrice sans pour autant le rattacher au paradigme classique de l'Etat moderne. Le manuscrit étudié, qui fait la synthèse des projets alors agités dans l'entourage d'Olivares, promeut un renforcement caractère gracieux de la grâce royale - médiatisée par le favori du roi - tout en relançant la négociation avec les représentants autorisés des différents corps du royaume. Salazar partage les critiques du système polysynodal et prétend confier le gouvernement à des juntes contrôlées par des fidèles du favori, susceptibles de mettre en œuvre cette réforme. Dans le nouveau paysage institutionnel qu'il dessine, le confesseur du favori, tout comme celui du roi, n'ont pas de place assignée. A notre sens, loin d'amoindrir ici le pouvoir du confesseur du favori, Salazar se refuse à lui imposer des limites.

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