Représenter la représentation : de Jan Van Eyck à Anne Zahalka

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2010

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Arnaud Rykner, « Représenter la représentation : de Jan Van Eyck à Anne Zahalka », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.z6d4tz


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En faisant des "Epoux Arnolfini" de Van Eyck le modèle de sa photographie mise en scène "Marriage of convenience", l'artiste australienne Anne Zahalka a mis au jour à la fois un certain fonctionnement du tableau de Van Eyck mais aussi plus généralement de la représentation tant du point de vue diachronique que du point de vue synchronique. En confrontant Les époux Arnolfini et la photographie d'Anne Zahalka de la série Resemblance (1987) qui détourne le tableau de Van Eyck, on tentera de montrer en quoi ces deux œuvres, donnent à voir l'acte même de représenter. Les deux compositions, distantes de plus de 500 ans, et le lien qui les unit par delà la différence de medium, permettent d'appréhender sinon la fonction-même de la représentation, du moins ce qui fait son intérêt pour certaines approches contemporaines. On se demandera ainsi dans quel mesure l'acte de représenter n'est pas celui de mettre en scène, avec ou sans l'aide de la psychanalyse, le double regard de nous-mêmes sur le monde et du monde sur nous. En confrontant Les époux Arnolfini et la photographie d'Anne Zahalka de la série Resemblance (1987) qui détourne le tableau de Van Eyck, on tentera de montrer en quoi ces deux œuvres, donnent à voir l'acte même de représenter. Les deux compositions, distantes de plus de 500 ans, et le lien qui les unit par delà la différence de medium, permettent d'appréhender sinon la fonction-même de la représentation, du moins ce qui fait son intérêt pour certaines approches contemporaines. On se demandera ainsi dans quel mesure l'acte de représenter n'est pas celui de mettre en scène, avec ou sans l'aide de la psychanalyse, le double regard de nous-mêmes sur le monde et du monde sur nous. En confrontant Les époux Arnolfini et la photographie d'Anne Zahalka de la série Resemblance (1987) qui détourne le tableau de Van Eyck, on tentera de montrer en quoi ces deux œuvres, donnent à voir l'acte même de représenter. Les deux compositions, distantes de plus de 500 ans, et le lien qui les unit par delà la différence de medium, permettent d'appréhender sinon la fonction-même de la représentation, du moins ce qui fait son intérêt pour certaines approches contemporaines. On se demandera ainsi dans quel mesure l'acte de représenter n'est pas celui de mettre en scène, avec ou sans l'aide de la psychanalyse, le double regard de nous-mêmes sur le monde et du monde sur nous. Les deux compositions, distantes de plus de 500 ans, et le lien qui les unit par delà la différence de medium et le détournement des dispositifs, permettent d'appréhender sinon la fonction-même de la représentation, du moins ce qui fait son intérêt pour certaines approches contemporaines. On tente de comprendre ainsi dans quelle mesure l'acte de représenter est aussi celui de mettre en scène, avec ou sans l'aide de la psychanalyse, le double regard de nous-mêmes sur le monde et du monde sur nous.

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