Un chef de projet dans le quartier du Grand Saint-Barthélémy (1981-1983) témoigne des enjeux, des acteurs et des faiblesses de la politique de la ville aux époques Defferre, Vigouroux et Gaudin

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3 décembre 2007

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Archives orales sur la politique de la ville : site du Grand Saint-Barthélemy, Marseille 14ème

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Yves-Leonardo Marchon et al., « Un chef de projet dans le quartier du Grand Saint-Barthélémy (1981-1983) témoigne des enjeux, des acteurs et des faiblesses de la politique de la ville aux époques Defferre, Vigouroux et Gaudin », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.z6r0lx


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Dès les années 1960, la trajectoire professionnelle de l'informateur se lie avec la politique de la ville. Il arrive à Marseille dans les années 1970, d'abord à la mairie, puis au Conseil Régional. Gaston Defferre lui assigne la mission de s'occuper des problèmes des HLM dans le quartier Saint-Barthélémy. Après un état des lieux du quartier, d'où ressortaient essentiellement des problèmes d'hygiène publique et de sécurité, les trois fonctions principales de l'informateur ont été de rétablir la confiance de la population envers l'Etat, la réhabilitation des logements et la construction d'infrastructures de transport. Le quartier a été amélioré, petit à petit, grâce, notamment, aux initiatives prises par les habitants. Par la suite, la commission Développement Social des Quartiers (DSQ) a été mise en place. Dès 1981, l'informateur, alors secrétaire général de la commission Dubedout, réussi à obtenir une meilleure implication du niveau régional. De 1986 à 1995, avec l'arrivée de Robert-Paul Vigouroux, puis celle de Jean-Claude Gaudin, à la mairie de Marseille, une bureaucratisation se met en place. De plus, les crédits sont mal gérés, notamment celui du fonds d'aménagement du territoire. A l'origine ciblée sur les quartiers défavorisés, la politique de la ville s'est répandue à tout Marseille, dispersant ainsi les fonds.

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