La folie des grands nombres ou la construction sociale des marchés de la recherche

Fiche du document

Date

2012

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Rémi Goasdoué, « La folie des grands nombres ou la construction sociale des marchés de la recherche », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.z8862w


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

« Ce n’est pas parce que les couteaux coupent qu’il ne faut pas s’en servir », affirmait J.-F. Dhainaut à propos des classements des universités à l’occasion d’un colloque intitulé « Oublier Shanghai ». S’il est raisonnable avec homo sapiens d’accepter la dangerosité des objets tranchants en contrepartie de l’intérêt et de la variété de leurs usages, l’homo academicus peut-il espérer le même profit des classements, comme le suggère cette comparaison ? Les deux principales questions abordées dans ce chapitre sont les suivantes : à quoi servent ces outils et quels sont leurs effets ? Il ne s’agit pas d’une synthèse exhaustive des travaux sur les effets des outils de quantification dans l’évaluation de la recherche, mais d’une proposition, par la transposition au monde de la recherche des principes de l’économie des singularités (Karpik, 2007), d’un cadre théorique permettant d’aborder conjointement ces deux questions.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en