Obéir et se faire obéir

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2006

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Line Sourbier-Pinter, « Obéir et se faire obéir », Inflexions, ID : 10670/1.z8q3sf


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Obéissance, discipline, exercice de l’autorité : beaucoup considèrent ces mots et notions comme autant d’injonctions et de concepts rigides appartenant à la société militaire, autrefois en phase avec la société civile, mais aujourd’hui désuets. Qu’en est-il dans les armées et plus particulièrement dans l’armée de terre ? Comment la façon d’obéir, les formes de l’obéissance reflètent-elles l’état visible de la morale et de l’éthique d’une société à un moment donné de son histoire ? Et à une époque où la responsabilité collective s’atténue au profit de la responsabilité individuelle, dans quels cas le soldat, membre d’un groupe bien structuré, doit-il ou peut-il désobéir ? Même si les armées ont depuis longtemps distingué « obéissance à la lettre » et « obéissance dans l’esprit », la seconde l’emportant toujours sur la première, elles ne pouvaient faire fi de l’esprit du temps puisqu’elles sont l’émanation de la nation. Depuis plusieurs décennies, discipline et exercice de l’autorité y font largement place à l’autonomie, à l’initiative et à l’adhésion, sans lesquelles ces principes resteraient vains.

Gehorsam, Disziplin, Ausübung der Autorität : viele sehen diese Wörter und Konzepte als Befehle und als veraltete starre Konzepte, die der Militärgesellschaft gehören, früher in Phase mit der Zivilgesellschaft, aber heute als veraltet an. Wie steht es in den Armeen und besonders im Heer? Wie die Art und Weise zu gehorchen, spiegeln die Formen des Gehorsams den sichtbaren Stand der Moral und der Ethik einer Gesellschaft zu einem bestimmten Zeitpunkt ihre Geschichte wider ? Und in einem Zeitalter, wo die gemeinsame Verantwortung sich zugunsten der individuellen Verantwortung vermindert, in welchen Fällen, der Soldat, Mitglied einer gut strukturierten Gruppe, muß er, oder kann nicht gehorchen ? Selbst wenn die Armeen seit langem « Gehorsam aufs Wort » und « Gehorsam im Geist » unterschieden haben, nimmt der « Gehorsam im Geist » einen immer wichtigeren Platz ein, konnten sie den Geist der Zeit nicht Verachten, da sie die Emanation der Nation sind. Seit mehreren Jahrzehnten machen Disziplin und Ausübung der Autorität dort weitgehend Platz für Autonomie, Initiative und Beitritt, ohne die diese Grundsätze unnütz bleiben würden.

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