Le havre du Loc’h (Finistère, Argol) au IXe-XIIe siècle, un modeste site portuaire au rayonnement local

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2022

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Julien Bachelier et al., « Le havre du Loc’h (Finistère, Argol) au IXe-XIIe siècle, un modeste site portuaire au rayonnement local », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.z96ct0


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Sur les rives méridionales de la rade Brest, au nord de la presqu’île de Crozon se trouve, au débouché d’un filet d’eau servant de limite entre Landévennec et l’enclave d’Argol, l’anse du Loc’h. Localement appelé Al Loc’h, ce petit réservoir naturel correspond actuellement à un site géomorphologique remarquable composé d’un double cordon de galets poussés par la mer, derrière lesquels l’eau a été retenue. En breton loc’h désigne justement un étang, souvent côtier, parfois aussi un pré inondable ; il ne faut pas ici y voir un loc- dérivé d’un locus, lieu saint ou possession monastique. Il a des équivalents en vieux breton, en cornique, en gaélique et en gallois avec des sens proches : lac ou marais . Cette forme toponymique est relativement répandue en Bretagne, par exemple avec l’anse du Loc’h en Plogoff, l’étang du petit Loch en Guidel ou la rivière d’Auray également connue sous le nom du Loch. L’étang d’Argol est barré par deux cordons, le premier, interne et actuellement recouvert de végétation a disparu au cours du Moyen Âge central, puis un second, externe, est apparu ultérieurement. Sous l’effet des marées, l’étang se remplit et se vide érodant les cordons. Or sous le premier d’entre eux, à l’occasion de l’ouverture d’une brèche, la découverte d’indices d’activités anthropiques médiévaux a conduit à s’interroger sur le rôle de l’anse du Loc’h comme site portuaire, la proximité avec l’abbaye de Landévennec laissait espérer l’existence d’archives ou de documents permettant d’éclairer ce secteur, voire un lien entre le Loc’h et l’abbaye. Après avoir présenté le contexte de la découverte et les interrogations qu’elle a suscitée, nous tenterons de mieux saisir la place du Loc’h au sein du chapelet portuaire breton du Moyen Âge.

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