Eye for an eye : art against technopolice: Around Paolo Cirio, Capture, 2020 Œil pour œil : l’art contre la technopolice: Autour de Paolo Cirio, Capture, 2020 En Fr

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6 février 2023

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Jean-Paul Fourmentraux, « Œil pour œil : l’art contre la technopolice: Autour de Paolo Cirio, Capture, 2020 », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10.4000/appareil.6216


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Résumé En Fr

At the frontier of digital arts, philosophy of techniques and the resolutely critical “surveillance studies”, this article proposes the ethnography of a controversy, aesthetic and political, which occurred on the occasion of the exhibition of Capture, a project of the Italian artist Paolo Cirio (2020), and of the European petition it inaugurated online, aiming at banning facial recognition in the public space. In the light of Vilem Flusser’s theories, we analyze the ambivalence of digital images in the age of facial recognition or artificial intelligence, their socio-technical determinisms, as well as the conditions and modalities of their possible reversal (or detour of their devices) through artistic ruse. We will show how the art of digital disobedience invites to “bite the machine”, to reopen the black boxes and to reverse the roles of the watchers and monitored in connection with the debate around police violence and the ambivalence of the “global security” law project.

À la frontière des arts numériques, de la philosophie des techniques et des « surveillance studies », résolument critiques, cet article propose l’ethnographie d’une controverse, esthétique et politique, survenue à l’occasion de l’exposition du projet Capture, de l’artiste italien Paolo Cirio (2020) et de la pétition européenne qu’elle a inauguré en ligne, visant à bannir la reconnaissance faciale dans l’espace public. À la lumière des théories de Vilém Flusser, nous analysons l’ambivalence des images numériques à l’ère de la reconnaissance faciale ou de l’intelligence artificielle, leurs déterminismes sociotechniques, ainsi que les conditions et modalités de leur possible retournement (ou détournement de leurs appareils) par la ruse artistique. Nous montrerons comment l’art de la désobéissance numérique invite à « mordre la machine », réouvrir les boîtes noires et renverser les rôles entre surveillants et surveillés en lien avec le débat autour des violences policières et l’ambivalence du projet de loi de « sécurité globale ».

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