Les États généraux de Bourgogne : un gouvernement provincial au siècle des Lumières

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2006

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Julian Swann, « Les États généraux de Bourgogne : un gouvernement provincial au siècle des Lumières », Revue d’histoire moderne & contemporaine, ID : 10670/1.z9zlmx


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Les historiens considèrent traditionnellement les États provinciaux de Bourgogne au XVIIIe siècle comme un simple héritage médiéval, ou bien les décrivent parfois comme les sujets d’une monarchie absolue, soumis à un intendant tout-puissant. Cet article entend proposer une nouvelle interprétation, et montrer que les États provinciaux constituaient une institution toujours vivace, jouissant d’un pouvoir grandissant et engagée dans une relation de collaboration efficace avec l’État. Reposant sur une longue tradition d’autonomie et une bureaucratie provinciale en plein développement, les États géraient le système de taxation locale, étaient en charge de la construction des routes et canaux, encourageaient le commerce, l’agriculture et les arts ainsi que de nombreuses autres activités. Néanmoins, malgré leur efficacité relative et un programme de réformes, certes modeste, les États n’étaient plus représentatifs de la société et une légitimité populaire leur manqua pour survivre à la crise de 1789.

Historians have seen the provincial Estates of eighteenth-century Burgundy as either medieval relics or the pliant servants of an absolute monarchy,subject to the dictates of an allpowerful intendant. This article offers an alternative interpretation,arguing that the provincial estates were a vibrant and increasingly powerful institution that was engaged in a mutually rewarding relationship with the state.Building upon a long tradition of self-government and an expanding provincial bureaucracy, the estates managed the local taxation system, built roads and canals, encouraged commerce, agriculture, the arts and much else besides.Yet despite their comparative efficiency and a modest programme of reform,the estates were no longer representative of the wider population and lacked the popular legitimacy to survive the crisis of 1789.

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