Culture vivante : la Reine Margot, ce manifeste féministe sombre et flamboyant

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16 mars 2021

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Sylvain Kahn, « Culture vivante : la Reine Margot, ce manifeste féministe sombre et flamboyant », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10670/1.za2etj


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Résumé Fr

Immense roman populaire, La Reine Margot d’Alexandre Dumas est cependant moins lu que la trilogie des Trois Mousquetaires et l’hexalogie du Comte de Monte Christo.Tout aussi vif, virevoltant et aiguisé, car tout autant construit par l’action que ces derniers (chez Dumas, la narration de l’action charrie tout : l’intrigue, le récit, le sens, les descriptions, les pensées, l’intériorité comme l’extériorité), il est plus sombre (l’antre de René ; les empoisonnements par Catherine), plus douloureux (le massacre de la Saint-Barthélemy que prolonge plusieurs assassinats), voire lugubre (la pendaison du cadavre de Coligny ; la torture et la décapitation subies par La Mole et Coconnas).Épique et tragique, il est le roman d’une déchirure : celle de la condition féminine qu’incarne ici le personnage de la reine Margot. Cette dimension donne à ce roman historique des deux dernières années du règne de Charles IX son caractère universel et contemporain. Le sentiment qu’on éprouve de lire un roman d’une actualité et d’une modernité intense tient aussi à un fait moins immédiatement visible : le Louvre est l’autre principal personnage du livre et le principe actif du roman !Voyons déjà ici comment La Reine Margot met en scène un personnage féministe en butte aux entraves de sa condition féminine.

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