2020
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Jean-Michel Morin, « Le port antique de l’agglomération des Mureaux (Yvelines) », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/gallia.5648
Un habitat groupé, implanté dès La Tène C1 à un carrefour entre une voie terrestre reliant Orléans (Loiret) à Beauvais (Oise) et la Seine, sur une île frontalière des Carnutes, est à l’origine du développement en rive sud de l’agglomération antique des Mureaux et de son port. Les premiers indices d’un port aménagé sur une autre île, entre un bras actif et un bras mort, datent du début du Ier s. apr. J.-C. sur l’emplacement d’un quartier d’habitation. Au milieu du Ier s., le port est édifié par une série de terrasses établies côte à côte et maintenues par des murs de pierres sèches associant quais et bassin. L’ensemble couvre toute l’île de part et d’autre de l’axe principal nord-sud de l’agglomération et de son pont. Sur le bras mort, des maçonneries constituent des appontements. L’abandon débute à la fin du Ier s. et s’achève au milieu du IIe s., après le comblement de ce bras. Il semble participer d’une rétraction de toute une partie de l’agglomération et les berges ne seront réoccupées progressivement qu’à partir du Ve s. apr. J.-C.