2017
Cairn
Gérard Jugnot, « Le procès Fieschi : un procès politique ? », Histoire de la justice, ID : 10670/1.zapzx4
Le 28 juillet 1835, Louis-Philippe et ses trois fils sont victimes d’un attentat commis par cinq protagonistes et qui fit de nombreuses victimes. Fieschi, blessé lui-même par la machine infernale qu’il avait construite, n’avait pas de vrais mobiles politiques à présenter. Il était juste aigri par le manque de reconnaissance de son entourage pour ses actes lorsqu’il servait l’armée de Napoléon. C’est pourtant la Cour des pairs, inscrite dans la Charte de 1830, qui le condamnera comme parricide et retiendra la qualification de conspiration politique en raison des liens de ses complices avec la société des droits de l’homme qui contestait la légitimité du régime en place.