L’adieu aux Muses dans la poésie post-ronsardienne

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2016

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Audrey Duru, « L’adieu aux Muses dans la poésie post-ronsardienne », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.zbgqfq


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Résumé Fr

La récusation des Muses est un lieu commun qu’à la suite de Buchanan développent des poètes aussi différents que Du Bellay, Passerat, Claude Turrin, Alexandre Van den Busche dit Le Sylvain, André Mage de Fiefmelin, et autres. Autrement dit, la récusation de la Muse est aussi une ruse de la Muse, puisque la dénonciation de la poésie donne lieu à un poème. La contradiction entre l’acte de parole et le propos tenu (entre l’énonciation et l’énoncé) instaure la poésie comme une parole en conflit. Selon les réécritures de ce lieu commun, la portée de la récusation varie, ainsi que la redéfinition de la poétique. Amplement développé par les imitateurs profanes de Du Bellay, ce lieu est également abrégé par les poètes chrétiens à la fin du XVIe siècle, qui, au seuil de leur recueil, en font un marqueur d’une poésie émancipée de la poésie, sinon antipoétique (Pierre de Croix, Gabrielle de Coignard et autres).

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