Air, land, and water pollutants and public health expenditures: Empirical data from selected EU countries in the transport sector Polluants atmosphériques, terrestres et aquatiques et dépenses de santé publique : Données empiriques de certains pays de l'UE dans le secteur des transports En Fr

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Caroline Orset, « Polluants atmosphériques, terrestres et aquatiques et dépenses de santé publique : Données empiriques de certains pays de l'UE dans le secteur des transports », Archive Ouverte d'INRAE, ID : 10.1016/j.jenvman.2024.120534


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Résumé En Fr

The increase in economic activity, particularly in transport, leads to a significant increase in emissions of pollutants, such as ammonia, arsenic and cadmium, at the European Union (EU) level. This can seriously impact human health and, consequently, public health spending. Based on data from 15 European Union countries from 1992 to 2020, a panel co-integration approach is used to study these pollutants’ short- and long-term co-movements and per capita health expenditure. The results show a long-term relationship between ammonia, arsenic and cadmium emissions and per capita health spending, as they are panel-cointegrated. Ammonia and cadmium emissions exert a statistically significant positive effect on health expenditure in the short run, and arsenic emissions have a statistically significant positive impact in the long run. The forecast assessment of reductions in health spending resulting from policies to reduce emissions of air, land and water pollutants, such as ammonia, arsenic and cadmium, from the transport sector supports investments in its policies that reduce pressure on health spending. The reduction in annual healthcare expenditure is greater when these reductions are made sooner and more severely. Indeed, varying the reduction in emissions for each pollutant by 10% and 100%, respectively, from the first year for all countries over a 3-year period results in an average annual reduction in health spending of 2.05% and 51.02%, respectively. However, if we wait until the third year, the annual reduction is only 0.77% and 17.63% respectively.

L'augmentation de l'activité économique, en particulier dans le domaine des transports, entraîne une hausse significative des émissions de polluants, tels que l'ammoniac, l'arsenic et le cadmium, au niveau de l'Union européenne (UE). Cela peut avoir un impact sérieux sur la santé humaine et, par conséquent, sur les dépenses de santé publique. Sur la base de données provenant de 15 pays de l'Union européenne entre 1992 et 2020, une approche de co-intégration en panel est utilisée pour étudier les co-mouvements à court et à long terme de ces polluants et les dépenses de santé par habitant. Les résultats montrent une relation à long terme entre les émissions d'ammoniac, d'arsenic et de cadmium et les dépenses de santé par habitant, puisqu'elles sont coïntégrées en panel. Les émissions d'ammoniac et de cadmium exercent un effet positif statistiquement significatif sur les dépenses de santé à court terme, et les émissions d'arsenic ont un impact positif statistiquement significatif à long terme. L'évaluation prévisionnelle des réductions des dépenses de santé résultant des politiques de réduction des émissions de polluants atmosphériques, terrestres et aquatiques, tels que l'ammoniac, l'arsenic et le cadmium, provenant du secteur des transports, soutient les investissements dans ses politiques qui réduisent la pression sur les dépenses de santé. La réduction des dépenses annuelles de santé est plus importante lorsque ces réductions sont réalisées plus tôt et plus fortement. En effet, faire varier la réduction des émissions de chaque polluant de respectivement 10 % et 100 % dès la première année pour tous les pays sur une période de 3 ans entraîne une réduction annuelle moyenne des dépenses de santé de respectivement 2,05 % et 51,02 %. En revanche, si l'on attend la troisième année, la réduction annuelle n'est plus que de 0,77 % et 17,63 % respectivement.

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