Clôtures et évasions du corps féminin dans le discours médical du XVIème siècle: Communication Colloque "Rapport hommes/femmes dans l'Europe Moderne: Figures et paradoxes de l'enfermement"

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9 novembre 2012

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Evelyne Berriot-Salvadore, « Clôtures et évasions du corps féminin dans le discours médical du XVIème siècle: Communication Colloque "Rapport hommes/femmes dans l'Europe Moderne: Figures et paradoxes de l'enfermement" », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.zd45ss


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" Dieu nous a produit la Femme en ce Monde, pour prendre la garde en la Maison. Et luy a faict le corps plus mol et debile afin quelle fist et exerceast son Office entre les clostures de la dite maison. ". Le lieu commun, puisé chez Xenophon, inscrit dans un ordre naturel le rapport entre les sexes. L'anatomie et la physiologie féminines, telles qu'elles sont décrites ou imaginées dans le discours médical du XVIe siècle dessinent deux figures. La première, directement héritée de Galien, est celle d'une inversion interne des organes, qui symbolise alors une dichotomie naturelle, dedans/dehors. La deuxième est celle du microcosme utérin qui définit la femme tout entière, la régente ou la tyrannise selon une vision informée par une relecture du Timée. Mais ce corps pensé selon une philosophie finaliste s'échappe aussi hors des frontières : les pathologies disent beaucoup sur les " effrénés " désirs des femmes mais plus encore sur l'imaginaire des médecins qui les décrivent.

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