La fin de la guerre du Rif et l’exil d’Abdelkrim el Khattabi

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2024

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Jamal El Kattabi et al., « La fin de la guerre du Rif et l’exil d’Abdelkrim el Khattabi », NAQD, ID : 10670/1.zddwna


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Résumé Fr En

L’organisation de l’évasion d’Abd el Krim de son exil forcé à l'île de la Réunion s’est avérée être une mission impossible. Quitter ce genre d’exil vivant est un cas rarissime, mais Abd el Krim est peut-être le seul des condamnés à l’exil qui ait réussi à le faire. L’auteur retrace ici les péripéties de l’émir déporté par les autorités françaises dans l’île de La Réunion. Il analyse les dizaines de messages échangés entre l’exilé forcé et l'État français qu’il a pu trouver dans les archives de l’île où Abd el Krim donnait à la France l'impression qu'il était son ami et que leur confrontation appartenait au passé. Il décrit également à partir de témoignages de ses hôtes Réunionnais ou Indiens comment il était respecté et même protégé comme la figure de la résistance à l’empire. Son évasion lors de l’escale à Suez du navire Katoomba qui le ramenait à Marseille avait surpris tout le monde. Et c’est de là qu’il lance dès son arrivée au Caire, l’appel aux peuples du Maghreb la lutte armée contre la France. Cet appel lancé dans les années 1920 sera entendu par les peuples d’Afrique du Nord dans les années 1950, et la guerre de guérilla qu’il a initiée au début du siècle reviendra en force dans la lutte armée lancée par les Armées de libération du Maghreb en 1953-1954.

Organizing Abdel Krim's escape from forced exile on Reunion Island proved to be an impossible task. Leaving this kind of exile alive is a rare occurrence, but Abdel Krim is perhaps the only one of those condemned to exile who managed to do so. Here, the author retraces the adventures of the emir, deported by the French authorities to the island of La Réunion. He analyzes the dozens of messages exchanged between the forced exile and the French state that he was able to find in the archives of the island, where Abdel Krim gave France the impression that he was its friend and that their confrontation belonged to the past. He also describes, from the testimonies of his Reunionese and Indian hosts, how he was respected and even protected as a figure of resistance to the empire. His escape during the stopover in Suez of the ship Katoomba on its way back to Marseille took everyone by surprise. On his arrival in Cairo, he launched an appeal to the peoples of the Maghreb to wage armed struggle against France. This call, launched in the 1920s, would be heard by the peoples of North Africa in the 1950s, and the guerrilla warfare he had initiated at the turn of the century would return in force in the armed struggle launched by the Maghreb Liberation Armies in 1953-1954.

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