2002
Ce document est lié à :
https://constellation.uqac.ca/id/eprint/2015/
Janick Langlois, « Les pêcheries de loup-marin en Nouvelle-France », Constellation - Université du Québec à Chicoutimi, ID : 10670/1.ze6brs
Le présent ouvrage s'inscrit dans cette optique de recherche et porte sur les pêcheries de loup-marin organisées par les marchands bourgeois de Québec, à l'époque de la Nouvelle-France. La chasse au phoque (appelée pêche par les contemporains parce qu'effectuée avec des filets tendus dans l'eau) est une activité très ancienne. Pratiquée depuis des millénaires par les Inuits, elle fut reprise par les Blancs dès le début du XVIe siècle, au moment de la venue des premiers pêcheurs européens dans l'estuaire du Saint-Laurent. Ils venaient y pêcher la morue, chasser la baleine ainsi que d'autres poissons à lards. Le phoque était une ressource importante pour les contemporains de la Nouvelle-France. L'huile, liquide clair, inodore et insipide qu'on obtient en faisant fondre l'épaisse couche de graisse attachée à la peau, servait de combustible dans les lampes, d'huile à cuisson et de lubrifiant. Sa fourrure, son cuir et sa viande en faisaient également un animal très convoité.