À qui faire avaler la pilule ? Pratiques de soin et inégalités en consultations de contraception

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15 mars 2024

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Leslie Fonquerne, « À qui faire avaler la pilule ? Pratiques de soin et inégalités en consultations de contraception », Émulations, ID : 10670/1.zeh7oa


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En France, le taux de prévalence contraceptive reste élevé depuis la diffusion des différentes méthodes médicalisées dès les années 1970, dont la pilule représente l’essor. Mais fin 2012, les pilules de troisième et quatrième générations font l’objet d’un scandale médiatique, sanitaire et politique dû à un sur-risque sanitaire qui leur est associé, engendrant une désaffection de la contraception orale dans son ensemble. Malgré une baisse significative de son taux d’usage, la pilule reste cependant la méthode la plus utilisée. Pour autant, cela ne signifie pas que toutes les usagères bénéficient d’un choix contraceptif libre et éclairé. Centré sur les pratiques des professionnel·le·s de santé, cet article propose de rendre compte de l’impact de différentes approches de soin en matière d’inégalités d’accès à l’information et à la prescription de contraception et d’en saisir les spécificités selon les catégorisations de patientes qu’opèrent les praticien·ne·s.

In France, the rate of contraceptive prevalence has remained high since the diffusion of the various medical methods from the 1970s, with the pill being representative of its growth. Yet, towards the end of 2012, the third and fourth generation pills were a source of media, health and political scandal due to an associated health risk, resulting in disaffection for oral contraception as a whole. Since then, and despite a significant decrease of its use rate, the pill remains the most commonly used method. However, this does not mean that all users enjoy a free and informed contraceptive choice. Focusing on the practices of healthcare workers, this paper proposes to study the impact of the different approaches to care in terms of inequalities in access to information and the prescription of contraceptives, as well as to understand its specificities based the ways in which healthcare workers categorise their patients.

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