Appropriation des langues et singularité énonciative: Écrire dans la langue de l’autre pour Akira Mizubayashi

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2016

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Rose-Marie Volle, « Appropriation des langues et singularité énonciative: Écrire dans la langue de l’autre pour Akira Mizubayashi », HAL-SHS : linguistique, ID : 10.4000/carnets.1037


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Résumé Fr

Nous abordons la problématique de l’entre-deux langues, celle de l’étranger et celle de l’écrivain, à travers le récit autobiographique d’Akira Mizubayashi, Une langue venue d’ailleurs, publié en 2011. L’écriture de ce récit autobiographique donne à Mizubayashi un point de vue réflexif pour tenter de saisir ce qui s’est joué pour lui dans cette appropriation du français. Si la langue étrangère le confronte à l’expérience de devoir se dire avec des mots venus d’ailleurs, elle lui révèle aussi en retour que les mots de sa langue maternelle ne lui appartiennent pas. Ainsi, l’entrée dans une langue autre comme l’écriture égratigne l’illusion – nécessaire – qui fonde la relation du sujet au langage : illusion de la coïncidence des mots aux choses et illusion de la coïncidence du sujet à son dire. Or c’est précisément à partir de l’épreuve de l’arbitraire du signe que le sujet, et encore plus l’écrivain, peut construire sa propre énonciation.

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