Night studies. Crossing glances at the new faces of the night Night studies : Regards croisés sur les nouveaux visages de la nuit l'innovation autrement Sguardi incrociati sui nuovi volti della notte En Fr It

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1 juin 2020

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Colonisation

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Luc Gwiazdzinski et al., « Night studies : Regards croisés sur les nouveaux visages de la nuit l'innovation autrement », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.zeqwf2


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The night, in which key issues of economic, political, environmental and social importance are crystallized, is subject to ever-growing pressures. At its deepest levels, society is redefining its nycthemeral rhythns, its cycles of day and night. More and more human activities are shifting towards the night, producing a new space of work and leisure. As they cast off natural constraints, our cities are being remade, by ways of life which are ever more desynchronized, marked by a reduction in work time and by new technologies of lighting and communication. The last three decades have witnessed an ongoing colonization of the night by human activity. As time expands, beyond the limits of the day, so the night imposes itself upon the reality of the day, for better (through parties and festive events) or for worse (through urban violence, conflict, insecurity).After pioneering work at the end of the 1990s, a new field of research has emerged – “Night Studies,” bringing together historians, urbanists, sociologists, economists, anthropologists, ethnologists, philosophers, biologists, specialists in culture and communication, political scientists, architects, artists and practitioners of all kinds. Around the world, conferences, seminars, research projects, theses and exhibitions focussing on the night have proliferated. In interdisciplinary fashion, these have explored the boundaries of the urban night, its colonization by the day, and its connections to colonization, insecurity, governance, public policy and planning, quality of life, cohabitation, lighting plans, landscapes, mobility, representation, mapping, innovation and marketing.

Les pressions s'accentuent sur la nuit qui cristallise des enjeux écono-miques, politiques, environnementaux et sociaux fondamentaux. La société redéfinit en profondeur ses nycthémères. Progressivement les activités humaines se déploient vers la nuit et recomposent un nou-vel espace de travail et de loisirs. S'émancipant des contraintes natu-relles, nos métropoles s'animent sous l'influence de modes de vie de plus en plus désynchronisés, de la réduction du temps de travail ou des nouvelles technologies d'éclairage et de communication. Depuis une trentaine d'années, on assiste à une colonisation progressive de la nuit par les activités humaines. Conséquence de ces mouvements d'expansion au-delà de la limite du jour, la nuit s'est imposée dans l'actualité du jour pour le meilleur (fêtes, événements…) et pour le pire (violences urbaines, conflits, insécurité…). Après les travaux pionniers de la fin des années 90, un nouveau champ de recherches, celui des "Night studies" émerge et se structure peu à peu associant notamment des historiens, des géographes, des urbanistes, des sociologues, des économistes, des anthropologues, des ethnologues, des philosophes, des biologistes, des spécialistes de la culture et de la communication, des politologues, des architectes, des artistes et des praticiens. Partout dans le monde, les colloques, séminaires, travaux de recherche, thèses et expositions sur la nuit se multiplient explorant souvent de manière interdisciplinaire les limites de la nuit urbaine, la colonisation, l'insécurité, la gouvernance, les politiques publiques, les aménagements, la qualité de vie, la cohabitation, les plans lumière, le paysage, les mobilités, les représentations, la cartographie, l'innovation, le marketing.

Le pressioni esercitate sulla notte, che cristallizzano questioni economiche, politiche, ambientali e sociali fondamentali, aumentano sempre più. Le società ridefiniscono profondamente i propri ritmi nictemerali e le attività umane si spostano progressivamente verso la notte ricomponendo nuovi spazi per il lavoro e il tempo libero. Emancipandosi dai vincoli naturali, le nostre metropoli si animano sotto l’influenza di stili di vita sempre più desincronizzati, di orari di lavoro più brevi e di nuove tecnologie di illuminazione e comunicazione. Negli ultimi trent’anni circa, la notte è stata gradualmente colonizzata dalle attività umane e l’esito di questo movimento di espansione oltre i limiti del giorno, è che la notte si è imposta nell’attualità del giorno per i migliori accadimenti (feste, eventi, ecc.) così come per i peggiori (violenza urbana, conflitti, insicurezza...).Dopo i lavori pionieristici della fine degli anni Novanta è emerso, e ha preso forma, un nuovo campo di ricerca, quello dei “Night studies”, che riunisce storici, geografi, urbanisti, sociologi, economisti, antropologi, etnologi, filosofi, biologi, specialisti della cultura e della comunicazione, politologi, architetti, artisti e professionisti. In tutto il mondo si moltiplicano convegni, seminari, ricerche, tesi e mostre che esplorano, spesso in modo interdisciplinare, i limiti della notte urbana, la colonizzazione, l’insicurezza, la governance, le politiche pubbliche, lo sviluppo, la qualità della vita, la convivenza, i progetti di illuminazione, il paesaggio, la mobilità, le rappresentazioni, la cartografia, l’innovazione, il marketing.

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