Une Église orthodoxe face aux chiffres. De nouveaux acteurs de la quantification du religieux en Russi

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2021

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Kristina Kovalskaya, « Une Église orthodoxe face aux chiffres. De nouveaux acteurs de la quantification du religieux en Russi », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.4000/assr.59722


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Résumé En Fr

This article examines the relationship between the Russian Orthodox Church and religious statistics in contemporary Russia, in a context where Orthodoxy is the dominant religion. Its partnership with the state and the increase in the number of people declaring themselves 'Orthodox' has led many researchers to the idea of a de-secularisation after the period of Soviet atheisation. The appearance of sociological centres claiming to be close to Orthodoxy contributes to the presence of Orthodoxy in the public space. Nevertheless, the analysis of their scientific productions shows a fragmentation of the Orthodox milieu and a distance from the interests defended by the Moscow Patriarchate. Orthodox sociologists create new tools for quantifying believers, which seem to be more precise, but which, because they are more demanding in their criteria, reveal a lower rate of Orthodoxy than the national surveys preferred by the religious authorities.

Le présent article porte sur le rapport entre l’Église russe orthodoxe et les statistiques du fait religieux dans la Russie contemporaine, dans un contexte où l’orthodoxie est la religion dominante. Son partenariat avec l’État et l’augmentation du taux de personnes se déclarant « orthodoxes » a conduit plusieurs chercheur·ses à l’idée d’une désécularisation après la période de l’athéïsation soviétique. L’apparition de centres sociologiques se revendiquant proches de l’orthodoxie contribue à la présence de l’orthodoxie dans l’espace public. Néanmoins, l’analyse de leurs productions scientifiques montre une fragmentation du milieu orthodoxe et une distance à l’égard des intérêts défendus par le Patriarcat de Moscou. Les sociologues orthodoxes créent, en effet, de nouveaux outils de quantification des croyant·es qui leur semblent plus précis, mais qui, parce qu’ils sont plus exigeants sur leurs critères, révèlent un taux d’orthodoxes inférieur à celui des sondages nationaux préférés par les autorités religieuses.

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