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Fida Dakroub, « De quel sacré / de quel profane ? Une approche philologique », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.zf4eu8
De quel sacré / de quel profane ? Si le mot « profane » évoque forcement, dans le contexte des écrits des fondateurs de la sociologie et de l'anthropologie, son antonyme « sacré », en créant chez William Robertson Smith une dichotomie de type x ≠ y (pur ≠ impur ; saint ≠ impur ; sacré ≠ profane), ou une autre dichotomie de type x / non-x chez Émile Durkheim (religieux / non-religieux ; faste / néfaste), son usage antique, tel qu'il se présente dans les écrits des poètes et des écrivains latins-Caton l'Ancien, Ovide, Pallade, Servius, Stace et Tacite-ne porte pas obligatoirement la même signification qu'on lui accorde actuellement ni évoque le même antagonisme mentionné ci-devant.