L3 students relationship with writing : approach through discourse analysis Rapport à l'écriture d'étudiants de L3 : approche par l'analyse de discours En Fr

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5 janvier 2022

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Laurence Moreux, « Rapport à l'écriture d'étudiants de L3 : approche par l'analyse de discours », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.zg60h7


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Résumé En Fr

Writing is an important and anavoidable issue. It is a social subject with a strong symbolic charge that is a part of the history of the individual, establishing with him a relationship that is both intimate and complex: the relationship to writing. This thesis aims to study this notion in the field of university literacy approaching it through the discourse of thirteen L3 students engaged in various fields and claiming, for the most part, being “in difficulty” in terms of writing. We approach this corpus consisting in interviews transcripts by the method of discourse analysis, focusing on the behaviour of some language markers: concessives, modalizing verbs, sayings, reformulations and lexicon. The objective of the study is to analyse and interpret the uses, by the speakers, of these markers and to compare them with each other in order to highlight "families" of uses around discursive aims, thus sketching a typology of the relationships maintained – by the students – with writing. This classification, based on a more or less favorable disposition with regard to the object, highlights a level of appropriation of the tool that varies according to the students, which questions the conditions to be put in place for a beneficial exploitation – by the subject – of the resource that constitutes writing.

L’écriture représente un enjeu important et incontournable. C’est un objet social doté d’une forte charge symbolique qui s’inscrit dans l’histoire de l’individu, nouant avec lui une relation à la fois intime et complexe : le rapport à l’écriture. Cette thèse vise à étudier la notion de rapport à l’écriture dans le champ des littéracies universitaires, en l’approchant par le discours de treize étudiants de L3 engagés dans des filières variées et se disant, pour la plupart, « en difficulté » sur le plan de l’écrit. Nous abordons le corpus constitué des transcriptions d’entretiens par la méthode de l’analyse de discours, en nous intéressant au comportement de quelques marqueurs langagiers : les concessifs, les verbes modalisateurs, les dires, les reformulations et le lexique. L’objectif de l’étude consiste à analyser et interpréter les usages, par les locuteurs, de ces marqueurs et à les comparer entre eux de façon à mettre en évidence des « familles » d’usages autour de visées discursives, esquissant ainsi une typologie des rapports entretenus – par les étudiants – avec l’écriture. Ce classement autour d’une disposition plus ou moins favorable à l’égard de l’objet met en évidence un niveau d’appropriation de l’outil variable en fonction des étudiants, qui interroge sur les conditions à mettre en place pour une exploitation bénéfique – par le sujet – de la ressource que constitue l’écriture.

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