L'aquaculture marine sur la façade atlantique française : une activité durable ?

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Jean-Pierre Corlay et al., « L'aquaculture marine sur la façade atlantique française : une activité durable ? », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.zhqv2z


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Résumé En Fr

The French Atlantic façade represents about two thirds of the national maricultural production. It is mainly a matter of extensive open water aquaculture which appeared at the end of the XIXth century, and dominated mostly by oysterbreeding with mussel-breeding coming second. This activity stretches out over 14 000 ha, 2 400 ha of which situated on private dyked up coastal marshes, and the rest on the intertidal foreshore which here is the maritime public domain divided into concessions. The intensive aquaculture (penaeide shrimp culture, fish farming) is more limited yet a worldwide-scale enterprise can be found there. 2 500 firms employing 14 000 persons are unequally located in highly specialized areas whose production is a factor of territorial identity. vulnerable activity. Its level of development depends on the one hand, on natural conditions, on the other hand, on professional know-how, and finally, and perhaps above all, on the complex interactions between the existing activities on the land-sea interface (tourism, industrial and port activity, agriculture, urbanization, etc.), and the legal constraints in the coastal use. In spite of some problems, numerous and often exemplary initiatives, reveal the implementation of integrated coastal management experiments aiming at strengthening a sustainable aquaculture on this maritime façade.

La façade atlantique française représente environ les deux tiers de la production aquacole marine nationale. Il s'agit principalement d'une aquaculture extensive, en milieu ouvert, née à la fin du XIXe siècle et dominée par l'ostréiculture, surtout, et la mytiliculture. L'activité occupe une superficie de 14 000 ha, dont 2 400 ha en propriété privée dans les marais côtiers endigués et le reste sur l'estran, domaine public maritime découpé en concessions. L'aquaculture intensive, dite « nouvelle » (pénéiculture et pisciculture) occupe une place plus modeste, malgré la présence d'une société d'envergure internationale. 2 500 entreprises employant 14 000 personnes sont inégalement réparties dans des secteurs fortement spécialisés dont la production est un facteur d'identité territoriale. Aussi importante soit-elle, l'aquaculture littorale en milieu ouvert est une activité fragile et vulnérable. Sa santé et son développement dépendent d'une part, des conditions naturelles, d'une autre part, des pratiques professionnelles, enfin, et peut-être surtout, des interactions complexes entre les activités présentes sur l'interface terre-mer (tourisme, activité industrialo-portuaire, agriculture, urbanisation, etc.) et des contraintes réglementaires en matière d'occupation du littoral. Malgré certaines difficultés, de multiples initiatives, souvent exemplaires, témoignent de la mise en place de pratiques de gestion intégrée du littoral dans le but de conforter une aquaculture durable sur cette façade maritime.

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