The making of the republic : Thomas Jefferson, an embodiment of the Enlightenment and a friend of American Indians Les prémices de la république : Thomas Jefferson, fils des Lumières et ami des Indiens d'Amérique En Fr

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26 octobre 2018

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Samassé Diarra, « Les prémices de la république : Thomas Jefferson, fils des Lumières et ami des Indiens d'Amérique », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.zhw4um


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Résumé En Fr

This study examines the philosophy of Thomas Jefferson and is concerned with revealing the Enlightenment spirit he embodies, on the one hand, and understanding his conception of the issues of Indians and Blacks, on the other hand. Jefferson considers himself primarily as a scientist, which implies pragmatism. We should therefore discuss how he addresses the major challenges of his time by analyzing his various writings and other critical studies. Jefferson thinks that a Creator determines the natural order of things, the intervention of human reason can only be for the better. Thus, he finds the foundations of English traditions and the United States government in natural laws. He reached these results with the help of a kind of relativism that he also applies to the Indians but not to the Blacks. Although he assumes that there is a need for scientific data concerning Indians and Blacks, he advocates for them a policy that derives from his own convictions. Indians are potential members of the republic while Blacks were to be deported elsewhere once freed from slavery. He argues that intermixing Blacks and Whites creates conflicts due to the harm caused to the Blacks but also because of the natural separations of color and perhaps of intelligence. In the absence of scientific evidence, Jefferson seems to solve the Indian question by relativism and that of the Blacks through his belief this leads him to believe that a Divine Providence would do justice to black slaves

Cette étude examine la philosophie de Thomas Jefferson et vise, d'une part, à exposer l'esprit des Lumières qu'il incarne, et d'autre part, à comprendre sa conception des questions relatives aux Indiens et aux Noirs. Jefferson se considère avant tout comme un homme de science, ce qui implique un pragmatisme. Il s'agit donc de discuter de son implication dans les défis sociétaux de son époque en nous appuyant sur ses divers écrits et les différentes critiques publiées. Jefferson pense qu'un Créateur détermine l'ordre naturel des choses, l'intervention de la raison humaine ne peut qu'être que pour le meilleur. C'est ainsi qu'il trouve les fondements des traditions anglaises et du gouvernement états-unien dans les lois naturelles. Il parvient à ces résultats grâce à un certain relativisme qu'il applique également aux Indiens mais pas aux Noirs. Bien qu'il déplore le manque de données scientifiques concernant les Indiens et les Noirs, il préconise à leur égard une politique qui émane de ses propres convictions. Les Indiens sont des membres potentiels de la république alors que les Noirs devaient être déportés ailleurs une fois libérés de l'esclavage. Il soutient qu'un mélange entre Noirs et Blancs génère un conflit dû au préjudice causé aux Noirs mais aussi aux séparations naturelles de la couleur et peut être de l'intelligence. En l'absence de preuves scientifiques, Jefferson semble résoudre la question des Indiens par relativisme et celle des Noirs par sa croyance, aussi croit-il qu'une Providence divine rendrait justice aux esclaves noirs

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