Les céramiques chinoises d'exportation du XVIIIe siècle au sein des collections du Musée des Arts Décoratifs de Paris : études typologiques et comparatives

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2022

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Chenkai Zhou, « Les céramiques chinoises d'exportation du XVIIIe siècle au sein des collections du Musée des Arts Décoratifs de Paris : études typologiques et comparatives », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.zjf77d


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Ce mémoire se penche sur les céramiques chinoises d’exportation du XVIIIe siècle qui sont conservées au Musée des Arts Décoratifs de Paris. Les périodes Kangxi (1662-1722), Qianlong (1723-1735) et Yongzheng (1736-1796) ont atteint le pic de la production de céramique en Chine grâce à l’essor de l’économie de marché. Une partie de ces céramiques était destinée à l’exportation et arrivait en Europe par le biais de la Compagnie des Indes orientales, elles présentent un mélange de formes et de décors occidentaux ou chinois. Une autre partie n’était pas nécessairement conçue pour les marchés étrangers, ces céramiques dans le goût purement chinois sont tout de même entrées en Europe par voie maritime ou terrestre. Premièrement, notre étude aborde les formes. En plus d’étudier la dénomination et l’origine des céramiques à la forme chinoise, l’étude se focalise sur le changement de l’utilisation de ces céramiques en Europe. Deuxièmement, cette étude porte sur le décor. Le décor de la plupart de ces céramiques d’exportation se distingue nettement de celles vendues pour le marché chinois à la même époque, il conserve souvent le décor traditionnel et s’inspire du décor occidental à la fois. Nous traitons l’origine, la signification et l’application des décors chinois, et également les décors occidentaux, en particulier leur mélange et leur fusion avec les décors chinois. Dans la dernière partie de ce mémoire, nous présentons la collection de céramiques chinoises d’exportation dans les musées publics et privés en Asie. Nous élargissons notre champ d’études et faisons le point sur la méthode adoptée par les chercheurs occidentaux pour étudier ces céramiques d’exportation chinoises, de même que sur leur jugement. Ces études comparatives permettent de mettre en lumière la manière dont les chercheurs chinois ont considéré et étudié ces objets d’art relativement méconnus.

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